Bebe.be
Bebe.be
Bebe.be
Bebe.be
Bebe.be
Bebe.be
Bebe.be

La fécondation in vitro

La fécondation in vitro

Certains couples éprouvent des difficultés à concevoir un enfant de manière naturelle. Après de nombreux essais infructueux, ils se tournent alors vers une technique de procréation médicalement assistée comme la fécondation in vitro (FIV). Mais de quoi s’agit-il ? Quelles en sont les étapes ?

La fécondation in vitro : c’est quoi ?

Il arrive que la fécondation "in vivo" (naturelle) ne soit pas possible. C’est le cas pour de nombreuses femmes qui n’ont plus de trompes de Fallope ou ont des trompes bouchées. Il n’existe alors plus de lieu de rencontre entre l’ovocyte et les spermatozoïdes. Il est donc nécessaire de réaliser une FIV.

La fécondation in vitro consiste à réaliser la fécondation en dehors de l’utérus. La rencontre de l’ovocyte et des spermatozoïdes ne se fait donc plus dans l’organisme féminin mais dans une éprouvette de laboratoire. Ce qui contribue à augmenter les chances de réussite.

Comment se déroule une fécondation in vitro ?    

Fécondation in vitro

Le processus débute avec la stimulation des ovaires. Un traitement hormonal est administré à la future mère dans le but de développer davantage de follicules (petits sacs qui contiennent les ovules). Lors de cette étape, une échographie et une prise de sang seront réalisées tous les deux jours afin d’éviter toute hyperstimulation et surveiller le développent des ovules. Lorsque le moment sera venu, une injection sera réalisée afin de déclencher l’ovulation.

36 heures après cette piqure, les ovules seront prélevés par voie vaginale. L’ovule sera retiré directement sur l’ovaire, grâce à une petite aiguille placée sur une sonde échographique. Ensuite, il sera placé en milieu de culture frais.

Le même jour, le futur père devra fournir un échantillon de sperme qui subira une préparation adéquate. Les spermatozoïdes seront extraits du liquide spermatique et les plus mobiles d’entre eux seront sélectionnés. On les placera ensuite durant plusieurs heures dans le même milieu que les ovules. Les ovules correctement fécondés seront ensuite placés dans un incubateur.

Deux jours plus tard, la réimplantation de l’embryon dans l’utérus pourra être envisagée. Ce procédé n’est pas douloureux. Les embryons seront simplement déposés à l’aide d’un cathéter comme pour une insémination et la patiente restera ensuite allongée durant 30 à 60 minutes.

Ce n’est que deux semaines plus tard qu’une grossesse pourra être confirmée. Un test de grossesse révèlera si les embryons ont bel et bien effectué une nidation dans l’utérus ou si l’implantation a échoué.

Quelles sont les chances de réussite ?

Le taux de réussite d’une fécondation in vitro se situe en moyenne à 25% par cycle de traitement. Après 4 tentatives, le taux cumulé de grossesse atteint donc les 60% ! Mais il est bien évidemment influencé par de multiples facteurs comme la qualité du sperme ou l’âge de la patiente. En effet, à partir de 38 ans, les chances de tomber enceinte chutent à 12%.

Quelles sont les complications possibles ?

Dans 5 % des cas, le traitement hormonal mène à une hyperstimulation ovarienne. L’abdomen se remplit de liquide et une hospitalisation peut être nécessaire afin d’effectuer une ponction évacuatrice.

Si vous avez déjà souffert d’une infection des trompes, il existe 1 chance sur mille que le prélèvement de l’ovule la refasse surgir. Une cure d’antibiotiques vous sera alors prescrite.

Les salons du bébé