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Affectif - Amour, Amours

  • Publié le 01-06-08
  • Catégorie : Postnatal
  • Tags :

Les premières semaines, la fatigue était omniprésente, à force de courir de droite à gauche. A présent, il faut en plus assumer le travail en même temps que la participation au ménage, et les biberons et tout le reste : bref, un nouveau rythme et de nouvelles habitudes à prendre. Il y a de quoi se sentir dépassé !

Car, vous le devinez tous, il s'agit de nouveaux rôles à mettre en place.
Une large part de ce site voudrait vous y aider.

Papa et Maman : Concurrents ?

Pourquoi un père n'a-t-il pas un contact aussi facile avec l’enfant ?
Il éprouve pourtant énormément de plaisir à toucher son enfant qui sourit, pleure, s’agite. C’est le début de l’amour paternel.

Tous les pères veulent être reconnus comme tels et éprouvent ce sentiment de paternité. Le "hic", c'est que l’amour paternel ne jouit pas de la même reconnaissance sociale que l’amour maternel.

En effet, l’amour maternel est, dans les premiers mois, hyper-valorisé par notre société, et le papa a souvent du mal à établir un contact précoce et profond avec son enfant. Si les rôles avaient été établis autrement, probablement que l’amour paternel serait plus libre de s'exprimer, parce que mieux compris dans notre entourage.

La maman fusionne complètement avec son enfant : ce dernier peut vite devenir la priorité absolue, et polariser tous les câlins et toute l'attention. Ce n’est pas toujours la joie, ce côté "maman" qui prime toujours, dans un premier temps, sur le côté femme. Ne désespérez pas, laissez du temps aux mamans pour sortir de cet état fusionnel. Ce dernier ne va d'ailleurs pas sans angoisse, alors communiquez un maximum, et impliquez-vous pour avoir une place bien à vous dans cette nouvelle relation !

A vous peut être d'aider la maman à rompre doucement ce lien exclusif entretenu avec le petit. Le rêve... ce serait de pouvoir vous trouver chaque jour un moment privilégié, rien que pour vous deux.

L'amour paternel

Les papas présents lors de l’accouchement découvrent la résistance de leurs femmes, la puissance qu’elles peuvent avoir, et regardent arriver leur petit avec une émotion énorme mélangée d’étonnement. Certains papas voient cette naissance comme quelque chose d’irréel et ont besoin de plusieurs jours pour réaliser que ce petit est le leur.

Plus "avertis", ceux qui ont participé à la préparation de l’accouchement voient cela comme un aboutissement, certains regrettent même de ne pas pouvoir être à la place de leur femme et conçoivent l’accueil du petit comme leur mission. Ils participent au premier bain de bébé, mélangent leurs caresses à celles de la maman, et font de la naissance un moment d’intense communion.

Les papas de prématurés
Ceux-là ont un rôle très important car le petit est bien souvent séparé de sa maman. Et ce sont eux, les papas, qui vont faire le lien entre le service néonatal et la maman. Ils profitent ainsi de ces instants pour établir une relation avec leur nouveau-né.

L'amour maternel

Pour accueillir son nouveau-né, la maman retrouve sans doute au fond d’elle-même les conditions de son propre accueil, et réagit en fonction de la relation qu’elle a eue avec sa propre mère.

Une étape importante est la rencontre du bébé imaginé et du bébé réel. Plus la première image se superpose avec la seconde, mieux la relation affective s’installe. Le fait de placer le petit, juste après la naissance, sur le ventre de sa maman peut l’aider à prendre conscience de la réalité de son corps. L’un des premiers moyens de communication que le bébé va utiliser pour entrer en contact est le sourire. C'est une manifestation d’attachement primordial pour le bébé. Ce besoin d’attachement est inné alors que le choix de la personne « à attacher » se fait tout doucement. Le bébé ne fixera cet amour qu’après de longs échanges. Quand le petit regarde sa maman, c’est lui qu’il regarde : c’est le jeu du miroir à l' infini…

Bien sûr, certaines mamans éprouvent des difficultés dans cette relation, par exemple pour pardonner la souffrance subie lors de l’accouchement ; certaines ressentent la naissance comme un abandon, d’autres encore refusent la différence entre "le bébé rêvé et le bébé réel", surtout s'il est né avant terme ou avec un handicap.

Lorsqu'il est prématuré, la maman souffre souvent d'un manque de contact et associe difficilement l’accouchement avec la naissance car elle n'a fait, dans la plupart des cas, qu’entrevoir son petit avant qu'il ne soit placé en couveuse. Elle a alors le sentiment de recevoir un bébé donné, non conçu.

Du berceau jusque dans les bras

A la naissance, l'enfant est séparé de sa maman sans en être conscient ; ce n’est que petit à petit qu’il s'en rendra compte et savourera alors ainsi les moments chaleureux de contact physique. Prendre son tout petit dans le berceau est idéalement toujours précédé par un avertissement verbal pour ne pas le surprendre.

Porter son enfant est pour lui aussi agréable qu'instructif. Il regarde autour de lui et profite du spectacle. Et puis, porter son enfant tout contre soi a des vertus thérapeutiques. On ne porte souvent le bébé qu'à l'extérieur, alors qu’à l’intérieur, c'est tout aussi utile pour les petits nerveux ou dans le cas de coliques. L'affection se traduit lorsqu'on porte un bébé : il entend battre le cœur, la respiration et le son de la voix, un peu comme s’il était dans le ventre de sa maman ; il découvre l’odeur de sa peau, ses cheveux, le toucher, le balancement. Bref, il se sent bien... et en sécurité.

L'amour dans le couple

Très souvent, les premiers rapports sont redoutés de part et d’autre, car la maman est surtout obnubilée par son petit. Elle est forcément fatiguée et son corps est encore endolori : les mamans ont donc peur de souffrir et les papas ont peur de les faire souffrir.

En effet, la plupart des mamans souffrent d’une sécheresse vaginale qui est due à une chute d’hormones, et ce d'autant plus si la maman allaite... Il existe des crèmes locales qui redonnent tonicité à la muqueuse vaginale.

Beaucoup de mamans ne se trouvent pas belles et peu désirables avec leur ventre mou, sans forme, des kilos en plus, un visage cerné, etc.

Le mieux est de se dire les choses ouvertement, de communiquer à l'autre ses angoisses ou ses appréhensions. Tout cela est très délicat et demande beaucoup de tact.

L'amour des autres enfants

Les frères et sœurs ne voient souvent pas d’un très bon œil l’arrivée d’un nouveau dans la famille. Cela peut se traduire par beaucoup de bêtises : ne pas être propre, refuser de manger, faire des cauchemars ou bien avoir une indigestion, etc. Ne punissez pas vos aînés s’ils font des bêtises, essayez d’en parler avec eux, laissez les exprimer leur colère ou jalousie dans la mesure du possible et montrez-leur que vous les aimez. Evitez aussi d’effectuer des changements (donner le lit de l’aîné au bébé, changement de chambre etc.) au moment de la naissance, l’aîné pourrait avoir le sentiment d’être dépouillé, au profit du nouveau venu.

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